

Les personnes physiques (individus) et les personnes morales (entreprises) peuvent être associées d’une société par actions simplifiée (SAS). Une SAS peut, par exemple, être l’un des associés d’une autre SAS.
La qualité d’associé est possible pour :
Les non-ressortissants doivent remplir une déclaration particulière pour devenir associé.
Les particuliers et les entreprises déjà associés dans une société par actions simplifiée peuvent également devenir membres de d’autres sociétés, même si elles sont des SAS. Aucune mesure ne limite le cumul des participations.
Cette liberté peut s’avérer utile lorsqu’il est proposé, par exemple, de diviser diverses activités exercées par une grande entreprise d’un groupe.
Le droit Français ne prévoit aucune restriction ou incompatibilité pour devenir associé d’une SAS. Il est donc possible pour un majeur déclaré « incapable » d’avoir la qualité d’associé, ainsi que pour un mineur non émancipé.
Cependant, des règles spécifiques doivent être appliquées dans ces situations. Dans le cas d’un mineur, ce sera son représentant légal qui va souscrire les actions de la SAS et effectuer les apports au capital. Pour les majeurs déclarés incapables, ce sera le tuteur ou le curateur qui s’en chargera. En outre, toute démarche entraînant la conclusion de contrats par des personnes protégées doit se conformer à la procédure spécifique autorisée.
Les dispositions de la SARL ne s’appliquent pas : ainsi, si un des époux apporte des biens en commun, il seul obtiendra le statut d’associé et n’a pas à informer ou demander l’autorisation de son conjoint, à moins que leur contrat de mariage ne le prévoit.
En conséquence, le conjoint de l’investisseur n’est pas reconnu comme associé pour la part des actions achetées par des biens communs.
Enfin, il est important de noter que même si seul un époux est associé, les actions de la SAS sont considérées comme un bien commun et doivent être réparties entre les deux époux en cas de dissolution de la communauté.