Fondation-entreprise-ricard fait le point sur les choix que les actionnaires d’une SAS doivent faire. La loi impose leur consultation pour certaines décisions spéciales, tandis qu’elle leur offre une grande liberté pour le reste.

Fondation-entreprise-ricard fait le point sur les choix que les actionnaires d’une SAS doivent faire. La loi impose leur consultation pour certaines décisions spéciales, tandis qu’elle leur offre une grande liberté pour le reste.
La loi impose une prise de décision commune des associés de SAS concernant les opérations suivantes :
Pour ces opérations, les conditions de consultation doivent être définies dans les statuts, ainsi que les critères de quorum et de majorité. D’autre part, l’unanimité des associés est obligatoire pour certaines prises de décisions, sans possibilité de s’en écarter :
Enfin, pour certaines prises de décisions, l’unanimité est aussi exigée en l’absence de précision dans les statuts. Mais les statuts de SAS peuvent y déroger :
Les statuts de SAS offrent une grande flexibilité : pour toutes les autres prises de décision non mentionnées précédemment (nomination du président, transfert du siège social en France, changement de dénomination, etc.), une décision collective n’est pas obligatoire. Elle peut cependant être prévue dans les statuts.
Il est également possible de prévoir que les décisions soient prises par le président, un conseil de direction, un associé majoritaire ou d’une autre manière.
Attention cependant, si les statuts ne contiennent aucune mention quant aux modalités de prise d’une décision, il faut déterminer si celle-ci aura pour conséquence de modifier les statuts de la SAS ou non. Dans ce cas, la décision ne peut être prise qu’à l’unanimité des associés. Dans le cas contraire, le pouvoir de décision appartient généralement au président.
Les conditions de détermination des décisions collectives des membres d’une SAS sont également libres. Ce sont les statuts qui vont déterminer les critères de fond et de forme dans lesquels les choix seront faits. Les modes de consultation suivants sont alors autorisés :
Il est même pensable de choisir un mode de consultation pour une catégorie de décision et un autre mode pour des décisions différentes.
Certaines décisions doivent nécessairement être pris par les associés en vertu de la loi. D’autres le sont seulement si les statuts l’indiquent. Enfin, certaines décisions requièrent l’unanimité des membres, soit par une disposition légale (à laquelle il est impossible de dévier), soit en cas de silence des statuts.